En Valais, les centres SIPE sont compétents pour répondre aux problèmes des couples en difficulté. Lorsque la vie commune est devenue insupportable, différentes options existent :
La séparation de fait est la suspension de la vie commune sans intervention de la ou du juge. Si les conjoints s’entendent, une convention privée suffit, hormis les dispositions à l’égard des enfants mineurs qui doivent être ratifiées par l’APEA (autorité de protection de l’enfant et de l’adulte). Si les conjoints ne s’entendent pas, ils peuvent demander au juge de district des mesures protectrices de l’union conjugale, qui concerneront la contribution d’entretien, le logement, le sort des enfants…
Lors de la séparation de fait, tous les effets découlant du lien conjugal sont maintenus (nom, obligation d’entretien, droits de succession) ; une taxation fiscale séparée est effectuée avec effet rétroactif sur l’année entière.
La séparation doit être annoncée au contrôle des habitants et aux assurances. Il est conseillé de faire bloquer les cartes de crédit et les comptes communs.
La séparation de corps est la suspension de la vie commune par jugement, selon une procédure et des conditions similaires à celles du divorce. La séparation de corps n’est plus très pratiquée. Elle est utilisée notamment lorsque les conjoints refusent le divorce pour motif religieux.
Le divorce est la dissolution du mariage par jugement. Il peut être demandé en tout temps par les deux conjoints ensemble, ou par l’un des deux uniquement à condition qu’auparavant ils aient vécu séparés pendant 2 ans.
Mis à jour le 19.09.2018